En cavale

Mbalou a la peau noire. Ou blanche, c’est selon d’où on la regarde.
Elle est en route.
En elle vivent trois générations de voyageurs•ses, ou de migrants•tes, c’est selon d’où on les regarde.
Elle est arrivée à pied et s’est arrêtée chez vous.
Mais ce sera chez elle qu’elle vous invitera, pour une immersion ludique dans son intérieur à la rencontre de celles et ceux qui l’habite…

Basée sur de la matière biographique et autobiographique, La Maison de ma mère est une autofiction construite comme un dialogue intergénérationnel entre voyageurs•euses de différents âges, époques, lieux et réalités géopolitiques. Seule en scène, la comédienne Mbalou Arnould prête sa voix et son corps à trois membres de sa famille au moment de leur départ, puis de leurs arrivées, et les laisse se raconter. Elle-même partage ses histoires de voyages, des histoires qui créent un écho grinçant avec celles des autres personnages et viennent parler de quête d’identité, de racisme, de privilèges, de foyer et d’arrachement à soi.